Olivier Clair

Professeur de Nâtha Yoga

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Les 7 prânâyâma de base

La première phase de l’apprentissage du prânâyâma est la libération du souffle physiologique : être capable de complètement dissocier la respiration abdominale de la respiration thoracique, ensuite d’allonger ses souffles. On considère que la « mécanique » est dégrippée quand on peut aisément réaliser un souffle 10/20, (10 temps inspiration et 20 temps d’expiration), quelle que soit la posture.

Ensuite, progressivement nous allons introduire des rétentions à poumons pleins ou des rétentions à poumons vides qui sont la cible principale du prânâyâma, pour atteindre la rétention spontanée et l’accès à la concentration et à la méditation.

Nous allons voir une description rapide et simple des principaux souffles utilisés dans les cours de yoga. Il existe bien d’autres types de prânâyâma, qui sont plutôt réservés à une pratique personnelle.

  • ​Le souffle de la lumière dans le crâne : kapalabathi
  • ​Le soufflet du forgeron : bastrika
  • ​La respiration égalisée : samavritti prânâyâma
  • La respiration complète : visamavritti prânâyâma
  • La respiration victorieuse  : ujjayin
  • La respiration rafraichissante : shitali
  • La respiration alternée

L'importance de la respiration

La respiration et sa relation avec le corps

Nous n’avons pas toujours la même respiration. Au repos, quand nous sommes concentrés, quand nous faisons un effort, quand nous avons peur, etc, notre respiration change. Nous nous apercevons ainsi que le rythme de l’activité corporelle influe sur notre souffle. Cette relation activité corporelle/souffle est symétrique car, nous le constatons dans notre vie, de la même façon que le corps influence le souffle, le souffle peut agir sur le corps.

Prenons un exemple: quand vous soulevez un paquet lourd ou quand vous faites un effort, expirez-vous ou inspirez-vous? Avez-vous la même énergie dans un cas comme dans l’autre?

La respiration et sa relation avec les pensées et les émotions

Il en est de même pour la relation du souffle avec les pensées ou les émotions, ce que nous appellerons d’une manière générale le plan mental. Chaque « état d’âme » est accompagné d’un souffle particulier, que ce soit la joie, la dépression, la peur ou l’extase sexuelle. Une pensée calme est accompagnée d’une respiration calme. Une pensée agitée est accompagnée d’une respiration agitée. Le trac ou la peur bloquent le souffle. Quand on est fatigué « moralement » on a l’impression d’avoir également une respiration fatiguée. Ceci montre clairement la relation intime qui unit souffle et pensées. Comme précédemment si cette relation est symétrique, c’est-à-dire valable dans un sens comme dans l’autre, on entrevoit les réelles possibilités qu’offre une respiration maîtrisée.

La respiration : outils thérapeutique ?

De ce que nous venons de voir nous pouvons déduire que la respiration est un outil thérapeutique. Chacun constate que tous les blocages – physiologiques ou émotionnels – se retrouvent immédiatement dans le souffle. Si l’on acquière la possibilité de débloquer – ou d’empêcher de bloquer – à loisir ce souffle, on peut espérer avoir une meilleure gestion de nos énergies physiologiques et mentales.

Aspirer la vie, redonner de l'amour.

A chaque fois que vous inspirez c’est la vie qui coule en vous. Cette vie puisée à l’extérieur est brûlée dans la combustion intérieure du souffle, comme une offrande, comme l’huile qui entretient la flamme de la vie. A chaque fois que vous expirez c’est une part de vous même qui est redonnée et – pour reprendre l’image de la lampe – un peu de votre lumière intérieure. Parce que c’est la vie qui coule dans le souffle, l’univers vous donne la part la plus belle de ce qu’il est. A votre tour d’offrir la part la plus belle de ce que vous êtes en faisant de chaque respiration un acte d’amour profond: Amour de cette vie quand vous inspirez, amour de vous et des autres quand vous expirez.

Si vous réalisez cela vous serez assuré de connaître l’harmonie et si vous n’y parvenez pas encore, voilà un objectif digne d’une superbe destinée humaine.

Les différents niveaux de souffle

Le souffle physiologique

Il est important de bien le régler au niveau physique car cela amène une bonne santé. Il est le souffle pneumatique qui est concerné par l’extérieur, les tendances animales et les contenus personnels. Il est la fonction qui fait entrer et sortir l’énergie, il faut donc qu’il n’y ait pas de blocage à ce niveau.

Le souffle énergétique

Ce souffle n’est plus concerné par les évènements extérieurs, au contraire le sujet se trouve alors en état de recul, c’est en fait un souffle très intériorisé qui utilise très peu d’air et reste quasiment inaudible. Cette diminution très conséquente de la quantité d’air et la forme subtile que prend alors le souffle est l’aboutissement d’un travail de purification sur le corps, les pensées et l’énergie de l’individu. A ce moment là le corps doit s’adapter à ces nouvelles conditions, il met alors en œuvre des modes de fonctionnement différents. L’énergie mute et cela se traduit par la mise au ralenti des processus vitaux à savoir, cœur, poumons, pensées, émotions et bien sûr souffle.

Le souffle virtuel

Totalement inabordable dans le cadre de cours hebdomadaire. Plus de souffle du tout, le Yogi vogue dans la conscience. C’est l’état d’éveil

Retrouvez le détails des 7 prânâyâma dans le guide

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